JEAN ET PAULE LENGRAND, DE L’ELDORADO AU PARADIS FAMILIAL, UNE UNION SERTIE DE DIAMANTS.
En pleine guerre froide, au moment où le Président des États-Unis Truman ordonne la fabrication de la bombe H et que l'U.R.S.S. reconnaît la Chine populaire de Mao, la France se reconstruit. En cette période de rationnement, la France rêve également à sa reconstruction.
Toutefois, en Indochine et bientôt en Algérie, la guerre occupera les esprits autant qu’une nouvelle génération de soldats. « Bref, comme le rappela Jean-Jacques Thomas, cette période était tout, sauf une belle époque et il fallait un amour plus fort que tout pour construire une famille ».
Un amour né d’une rencontre à l’Eldorado, dancing à la mode du quartier des Champs-Elysées, et où Jean Lengrand osa demander un disque dédicacé pour Paule Savart, jeune ouvrière qui débuta à quinze ans aux Ets Leclabart. Apprenti maréchal-ferrant à Bucilly puis ouvrier à Chavignon, le jeune homme quitte l’Aisne pour effectuer son service militaire à Tarbes.
Il reviendra en Thiérache pour épouser celle qui fit battre son cœur. De leur union célébrée le 28 octobre 1950 par Henri Brichet, Adjoint au Maire, naquirent six enfants Chantal, Edith, Agnès, Liliane, Dominique et Jean qui, eux-mêmes, donnèrent naissance à quatorze petits-enfants et dix-neuf arrière petits-enfants.
D’où la fête familiale et la reconnaissance officiellement témoignée par Jean-Jacques Tho mas à l’o ccasion de leurs noces de dia mant célébrées en Mairie d’Hirson, « fête de la parole donnée et de la parole tenue ».