ARTISANS, COMMERÇANTS, INDUSTRIELS SINISTRÉS : LE CONSEIL RÉGIONAL AU RENDEZ-VOUS DE LA SOLIDARITÉ.
Jean-Jacques Thomas avait promis que sitôt l’état d’urgence dépassé, il importerait sans délai de s’attaquer à l’état de catastrophe naturelle et aux dédommagements des sinistrés. Pierre Bayle, le Préfet, lui a ainsi confirmé que la prochaine Commission nationale prévue le 20 février devrait être saisie de la demande hirsonnaise et des communes axonaises touchées par les inondations de la semaine dernière.
Néanmoins, certains assureurs ont déjà engagé des remboursements et des avances pour aider les habitants à parer au plus pressé. Pour les industriels, artisans et commerçants, le Maire d’Hirson les avait conviés à une réunion d’information et de travail à laquelle il avait également invité Hervé Damour et Christophe Haelterman, de la Chambre de commerce et d’industrie, Vincent Rassinoux, de la Chambre des métiers, et Clément Gourdol, du Conseil régional de Picardie.
Aux côtés de Jean-Marie Pilette, Président de l’USCAPI, le Maire d’Hirson rappela que, dès le lendemain de la crue, Claude Gewerc l’avait assuré de sa volonté de mobiliser la solidarité et les outils régionaux. Ainsi, les entreprises inondées pourront bénéficier d’une avance remboursable pour l'artisanat (ARA), étendue aux commerçants et même, sous certaines conditions, aux industriels.
Sur la base d’un investissement minimal de 10 000 €, le secours pourra représenter jusqu’à 30 % des dégâts constatés dans les locaux, mais également sur l’outil de production, les pertes d’exploitation ainsi que les stocks détruits ou endommagés par l’eau.
Les demandes et les justificatifs devront parvenir à la région pour le 2 février, date de la prochaine Commission d’attribution. Elément essentiel, le remboursement peut s’étaler sur cinq ans et ne comporte aucun taux d’intérêt.
Comme l’a demandé Jean-Jacques Thomas, les Chambres consulaires vont se mobiliser pour le montage des dossiers. D’ores et déjà, l’abattoir de la SABHIR, rue de Guise, la parfumerie « Passion beauté » ou la boulangerie « Mahoudeaux », place Pasteur ont fait état de dégâts importants. Ils ne sont pas les seuls. L’heure est maintenant aux estimations. Un travail difficile, mais indispensable. Tout comme l’analyse de la crue et les moyens à mobiliser pour stocker l’eau dans les zones non habitées.