VENTE DE L’ONF : PAS DE CHÈQUE EN BOIS, MAIS DES RECETTES EN PLUS.
Comme un jardin, la forêt se cultive. Pour preuve, au plan national, les surfaces boisées progressent de plus de 10 % depuis 1981. Par ailleurs, la France conserve une variété unique en Europe et une biodiversité qui repose sur 136 espèces d’arbres différentes.
A Hirson, sur cinq cents hectares, l’inventaire forestier confié par la Municipalité à l’ONF s’accompagne d’une gestion raisonnée. La traditionnelle visite organisée sur le terrain a ainsi permis à Jean-Paul Copeau et Dominique Desmettre de valoriser leurs actions. Un hommage, du reste, rendu par Jean-Jacques Thomas à leurs « pratiques sylvicoles développées selon l’utilité pour la forêt et non pas celle d’un marché qui s’internationalise de plus en plus ».
En effet, parmi les cinquante-cinq acheteurs figuraient des représentants de professionnels des Pyrénées, de Grenoble, de la Meuse, de l’Aisne, évidemment, mais également des Pays-Bas et surtout de Chine. Face aux besoins, aux contrats à honorer ; les prix de vente ont d’autant plus grimpé – d’environ 30 % - que le mois de décembre empêcha la circulation des poids-lourds et le débardage.
De plus – et c’est la force de la gestion hirsonnaise - les acheteurs disposent en bordure de route de lots homogènes qui, à la fois, suscitent l’inté rêt et créent de la valeur ajoutée sur le territoire. « Cette homogénéité, expliquent d’ailleurs Jean-Paul Copeau et Dominique Desmettre, réduit les petits de matière et valorise les bois nobles ». A Hirson, la vente du 18 janvier a ainsi rapporté 128 937 € alors que la recette espérée se situait à 80 000 € et que les dépenses se montent à 78 364 €.