CONTRAT DÉPARTEMENTAL DE DÉVELOPPEMENT LOCAL : DÉJÀ 14 MILLIONS D’EUROS INVESTIS SUR LE PAYS DES TROIS-RIVIÈRES.
Initié par Jean-Jacques Thomas, le Contrat départemental de développement local constitue un laboratoire né d’une (petite) révolution dans les relations entre le Conseil général de l’Aisne et les communautés de communes ou d’agglomération. Grâce à ce partenariat financier expérimenté depuis 2005, les territoires déterminent, en effet, eux-mêmes le montant de l’aide départementale sur des projets qu’ils estiment prioritaires.
L’idée-force du CDDL est de laisser aux acteurs locaux le soin de définir le programme d’actions qui réponde à leurs besoins tout en appréciant un taux de subvention qui ne peut toutefois excéder 50 % sur chacun des projets inscrits dans une programmation de deux fois trois ans. Certes, la source de financement n’est pas intarissable. L’enveloppe accordée à la communauté de communes est déterminée en fonction du nombre d’habitants et du potentiel fiscal du territoire.
Chaque année, expliqua Jean-Jacques Thomas aux Maires du Pays des Trois-Rivières réunis en Mairie d’Hirson, les élus locaux peuvent compter sur une dotation de 455 000 € et sur la période 2005 – 2010, grâce aux subventions départementales, pas moins de 14 millions d’euros ont été investis contre une moyenne de 11 millions sur le département.
De plus, 99,1 % des crédits ont été consommés et le solde a d’ores et déjà été affecté. Au total, sur la première période, le Contrat Départemental de Développement Local a permis de financer 145 opérations sur les vingt-six communes du Pays des Trois-Rivières. Un bilan positif que l’ensemble des élus locaux ont d’ailleurs souligné.
En attendant la prochaine période triennale programmée de 2012 à 2017, cette année le CDDL assurera 52 500 € pour rembourser les emprunts contractés pour financer l’assainissement saint-michellois et son raccordement à la station d'Hirson. 100 000 € financeront l’assainissement autonome sur Jeantes. A Buire, la rénovation de la toiture de la salle de la place Clichy sera également aidée tout comme les travaux de réhabilitation du logement communal de Watigny ou l’accessibilité handicapés de la salle d’Effry. A Jeantes, c’est le plafond de la mairie qui sera soutenu alors qu’Any-Martin-Rieux pourra entreprendre la réfection de l’école-mairie.
A Hirson, outre le soutien au portage de repas à domicile, la commune pourra entreprendre l’étude et l’acquisition de terrain pour construire une gare routière aux abords du lycée Joliot-Curie ou encore définir les besoins de mise aux normes et de modernisation du stade Léo-Lagrange. Chaque collectivité détermine effectivement ses priorités.
Qu’il s’agisse de poteaux incendie à Mont-Saint-Jean, d’un forage de puit à La Hérie, du remplacement de la chaudière de la Mairie de Martigny, de la restauration d’un lavoir à Iviers et Besmont, d’un schéma d’eau potable pour l’ensemble des Trois-Rivières, de la future gestion de l’Abbaye de Saint-Michel ou de l’aménagement de la traversée de Leuze, chacun a pu plaider sa cause. La souplesse d’intervention est également gage d’efficacité.