OUVERT AUX ENFANTS JUSQUE SIX ANS, LE CAMSP TROUVE A HIRSON DES RAISONS DE GRANDIR.

Avec l’inauguration du Centre d’action médico-sociale précoce, hier, Hirson a franchi une étape nouvelle au service, selon Jean-Jacques Thomas, de l’éducation, de l’enfant et de sa famille. Après l’ouverture du Centre Education Jeunesse le 5 septembre, Place de la République, le Maire d’Hirson entouré du Docteur Khoury, Directeur du CAMSP, de Laon, et de Louis Teyssier, Directeur du Centre hospitalier laonnois, a donc coupé le ruban qui symboliquement barrait l’ancien Conseil des Prud’hommes abandonné par la Chancellerie et que la Municipalité a transformé en maillon de ce qui fut qualifié de « chaîne de santé publique ».

Avec « Le Petit Prince », Hirson dispose, en effet, d’un autre maillon labellisé en faveur  de la petite enfance. Doté de vingt-cinq places, avec une section multi-accueil, ce service prend en charge occasionnellement ou régulièrement les enfants jusque six ans, lorsqu'ils ne sont pas encore scolarisés, ou s'ils le sont, en dehors des périodes ou des horaires scolaires. Ouvert sur le Pays des Trois-Rivières et à l'ensemble des acteurs de la chaîne éducative, cette Maison de la petite enfance constitue donc une réponse adaptée aux besoins des familles en quête d’un mode d'accueil collectif et continu.

Après la traditionnelle visite des 231 m² réservés aux professionnels de santé du CAMSP et en investissant plus de 22 000 € dans une compétence qui n’est pas la sienne, la Municipalité d’Hirson répondait à un besoin en matière de dépistage, de cure ambulatoire et de rééducation des enfants des premiers et deuxièmes âges présentant des déficits sensoriels, moteurs ou mentaux. Alors que la saturation des établissements spécialisés belges et l’éloignement des centres de prise en charge français augmentent les durées d’attente, le CAMSP d’Hirson répond accueillent déjà soixante-dix enfants.

D’où le plaidoyer de Jean-Jacques Thomas en faveur du futur Contrat Local de Santé de Thiérache dont plusieurs projets concernent la jeunesse, en particulier l’accompagnement des enfants en difficulté et la prévention du handicap dans le cadre de la périnatalité. De même, réclama-t-il, la création d’une cellule multidisciplinaire dédiée au handicap de l’enfant d’une Maison de l’Adolescence.