A VOUEL, HIER SOIR, L’U.S BHT A ENCORE JOUÉ, MAIS A SE FAIRE PEUR : 6-3.

« En championnat, on joue des matches de coupe, mais en match de coupe, on dispute des matches amicaux ». Hier soir, à Vouel, après avoir mené 3-1, les Thiérachiens se sont, en effet, fait rejoindre. Contraints aux prolongations, ils ont finalement fait la différence en huit minutes pour se qualifier : 6 – 3.

Est-ce une question de motivation ? Toujours est-il qu’après un quart d’heure pour entrer dans la rencontre, sur un coup franc désaxé aux vingt-cinq mètres, Monvoisin réussit une queue à Poisson, le gardien, pour marquer le premier but et la différence de niveau (17e). Comme, Dautremay réussit ensuite un centre parfait, de passeur, Simono se transforme en buteur d’une splendide reprise de volée (24e). Tout aurait donc pu paraître facile pour les leaders de la Promotion d’honneur si, au terme d’une percée plein axe, Pépin n’avait instillé le premier dans le fruit hirsonnais (29e) : 2-1.

Coup de semonce ? Celui décoché par Leloire sur un tir contré de Bonnaire (35e) semble avoir fait la différence (3-1) si, à la reprise, deux relâchements coupables n’avaient, définitivement, fait douter l’U.S BHT. Tout d’abord, une mésentente dans la défense profite encore à Pépin, arrivé à point nommé pour lober le jeune Van de Viele (53e). Cinq minutes plus tard, sur un corner mal dégagé, en même temps que l’égalisation, Bovery trouve le petit filet (58e) : 3-3.

Hirson accuse d’autant plus le coup que sa domination s’avère stérile. Le chrono tourne. Au terme du temps réglementaire, Vouel résiste, plie, mais ne rompt pas. Les prolongations sont inévitables malgré un coup franc de Bonnaire renvoyé par le montant droit de Poisson (84e) et un sauvetage sur la ligne de Muller (89e). L’U.S BHT se met elle-même en difficulté. Victimes de crampes, volontaire, son adversaire va finalement céder. Bonnaire décale d’abord Monvoisin pour la décision (110e). Trois minutes plus tard, Simono déborde sur la gauche avant de repiquer victorieusement (113e) : 5-3. Et, comme pour rattraper les carences thiérachiennes, dans la surface, Landouzy assure une qualification (trop) longue à se dessiner (118e) : 6-3.