JEAN-JACQUES THOMAS AUX SOCIALISTES AXONAIS RÉUNIS A VILLERS-COTTERÊTS : « NE NOUS TROMPONS PAS D’ÉLECTION ».

Réunis hier à Villers-Cotterêts, ville conquise sur la Droite lors des dernières Municipales, les Socialistes axonais y ont lancé aux côtés de Jean-Jacques Thomas, de Jean-Claude Pruski et d’Yves Daudigny la campagne des Présidentielles. « Ce premier rendez-vous, leur rappela le Premier Secrétaire fédéral, les Français l’attendent et la seule question qu’ils se posent au lendemain des Primaires, c’est de savoir si nous constituons une alternative crédible au Président sortant. Les primaires ont déjà permis au PS de retrouver le peuple de Gauche. Ne le décevons pas. Allons à l’essentiel. « Sinon, ajouta-t-il, il pourrait se retourner vers l’Extrême Droite ou se réfugier dans une abstention fatale ». Dans l’ancienne salle de la Justice de paix, Jean-Jacques Thomas a, en effet, mis en garde son auditoire, sur une répétition de 2002 « alors qu’avec les Primaires, dit-il, nous avons réussi un formidable exercice démocratique ». 

« Dénigrée puis enviée par la Droite », cette consultation citoyenne aura, en effet, mobilisé près de 2,9 millions d’électeurs et plus de 14 000 dans l’Aisne. Pour autant, Jean-Jacques Thomas a appelé son auditoire à l’unité, à dépasser les états d’âme des désignations législatives. « Nous sommes tous d’accord pour porter la parité, le renouvellement, la diversité et l’unité à Gauche ? Alors, accordons nos discours et nos actes. La Gauche est écartée du pouvoir depuis douze longues années. La dernière victoire d’un Président de la République de Gauche remonte à vingt-quatre ans. Le temps du changement est venu ».

En compagnie des Responsables fédéraux auxquels il a rendu un vibrant hommage, Jean-Jacques Thomas souligna également l’exemplarité des militants axonais « tous unis derrière François Hollande ». « A moins que nous préférions, sous de fallacieux prétexte reconduire le candidat sortant, il n’existe pas d’alternative » répéta-t-il en direction du Front de Gauche et des Verts. « La victoire en 2012 est, non seulement l’affaire de tous, mais l’obligation de chacun » a-t-il conclu en soulignant que la Gauche avait un rendez-vous avec l’Histoire qu’elle ne devait pas manquer. « Pas pour nous, ajouta-t-il, cela n’aurait aucun sens, mais pour les Axonais et les Français ».