TÉLÉTHON : LA SOLIDARITÉ DES TROIS-RIVIÈRES CONFIRMÉE AVEC UN NOUVEAU RECORD POUR LE LYCÉE JOLIOT-CURIE.
Au plan national, le grand marathon caritatif s’est achevé sur une note d’espoir avec 86 119 425 euros de promesses de dons, en progression par rapport à l’année précédente où le célèbre compteur avait difficilement franchi la barre des 84 millions. A Hirson, Mickaël Delignières, samedi soir, l’animateur et la cheville ouvrière du Téléthon au lycée Joliot-Curie, affichait également un large sourire avec un nouveau record battu par les bénévoles de la place du Pigeon blanc. En effet, les multiples animations ont permis cette année de récolter 3 831,29 €, soit une progression spectaculaire de 54 %.
« Cette progression, explique le professeur, est notamment due aux produits vendus dans notre boutique et, en particulier, aux chocolats proposés pour la première fois qui, au final, nous ont permis de battre le record de l’an dernier ». Côté animations, le lycée a également innové avec la « flash mob » déclenchée par la sonnerie de fin des cours. L’établissement scolaire continue également d’associer les enfants des écoles primaires et maternelles de Charles Clément, des Promenades et de l'Enfant jésus. Au total près de deux cents garçons et filles ont ainsi participé à cet après-midi à laquelle ont répondu les collégiens de Cobast, les élèves de Buire, l’Ile verte, les Champs-Elysées et l’école Jean Jaurès.
Sur le Canton, la journée de samedi fut marquée par le rendez-vous saint-michellois salle polyvalente où sur scène se sont succédé de jeunes chanteurs. Au milieu des stands, les gymnastes de l’Hirsonnaise, les sapeurs-pompiers hirsonnais et les majorettes étaient, également au rendez-vous. A Aubenton, après le relais cycliste dans le Canton, un banquet contribua à grossir la cagnotte tandis qu’Iviers proposait sa traditionnelle salade au lard. Landouzy avait, pour sa part, anticipé sur le calendrier, avec un repas organisé la semaine précédente. De même, pour le Téléthon, Any-Martin-Rieux avait déjà ouvert son marché de Noël.
Qu’importent finalement les initiatives, qu’il s’agisse de tournois sportifs comme au lycée (notre photo) ou de l’arbre planté à Wimy, l’essentiel est à la fois, comme le rappela Jean-Claude Richez de « maintenir l’élan de solidarité pour financer la recherche contre les maladies rares pour lesquelles des traitements ont pu être trouvés. De nombreux programmes et plusieurs essais cliniques dépendent du Téléthon. Il ne faut donc pas s’arrêter. Une nouvelle fois, la Thiérache est au rendez-vous ». Pour Jean-Jacques Thomas, « depuis 1987, la volonté de quelques parents a également permis de porter un autre regard sur la maladie, sur les différences et, plus généralement, sur l’autre. Trois millions de Français sont touchés. Ce ne sont pas des femmes, des hommes et des enfants à part. Ce sont des femmes, des hommes et des enfants à part entière ».