ÉVOLUTION, OUVERTURE ET EXIGENCE MUSICALE, GARANTES DE L’AVENIR DE L’HARMONIE MUNICIPALE.
Avec les tomes de son « Piot Guernouiller », Joël Bagaïni a consacré son énergie à retracer avec amour l’histoire de l’harmonie municipale. Les pages heureuses et plus douloureuses de l’orchestre ont même servi de fil conducteur aux grandes étapes de la vie de la cité. A l’occasion du concert marquant le 150e anniversaire de la création de l’ensemble musical, Jean-Jacques Thomas a, du reste, rendu hommage à ses prédécesseurs, notamment à Jean Gallas et à Jules Décamp, mais également aux chefs qui se sont succédé, d’Edmond Hacart à Christian Lesage, récemment décédé, en passant par Roger Donze, André Salambier et évidemment Emile Lesieur, Directeur charismatique des années 80.
Avant de remettre aux musiciens un diplôme-souvenir et une médaille, le Maire d’Hirson évoqua également les fêtes de la Belle époque sur les places, dans les squares et sur les kiosques, puis, après, salle d’Aumale. De la convalescence des années 20 à l’arrivée du jazz, de l’occupation à la Libération, des répétitions à l’hôpital ou sur la place du marché, depuis 1861, l’harmonie aura, en effet, marqué Hirson et ses habitants.
Son évolution, l’arrivée des batteries-fanfares et récemment, des « Caves à musique », comme la quasi-disparition des défilés d’antan et l’élargissement des répertoires accélèrent la mutation de l’orchestre d’harmonie. Par sa diversité, l’association d’autres musiciens, mais également de choristes et de quatuors témoignent d’une ouverture réaffirmée salle Michel Carpentier et, selon Pascal Devoudelle, garante de l’avenir. Un avenir lié à sa capacité d’évolution mais également à une exigence musicale évidemment intemporelle.