BUDGET 2012 : « VOLONTARISTE ET AMBITIEUX, FORTIFIÉ PAR DAVANTAGE D’INVESTISSEMENTS ».

Le 23 février, le débat d’orientation budgétaire – c’est son but - avait déjà fixé le cadre. Hier soir, le budget de la Ville fut voté avec plus de 19 millions d’euros, dont près de six millions consacrés aux seuls investissements. Sans, du reste, prendre en compte les 3,4 millions de la construction d’une Base de loisirs à Blangy et la modernisation du camping. Dans le même temps, grâce à un excédent total, tous budgets confondus, de 2,5 millions, les taux des taxes locales sont maintenus et, après une baisse de 8,1 % entre 2009 et 2011, le désendettement se poursuivra sur l’exercice 2012.

Au chapitre des travaux, avec la construction d’une gare routière et la voirie, l’aménagement urbain mobilise 1,3 million d’euros. 1,2 million seront également consacrés à la mise aux normes des équipements et, notamment, des stades Léo Lagrange et Hébert ainsi que la poursuite de la numérisation du « Sonhir ». Pour autant, la Municipalité continuera d’investir dans les écoles, l’informatisation des Services, la réfection du château d’eau des Champs-Elysées, la modernisation de l’abattoir, l’aménagement de l’Espace économique de la « Bonne Source », mais également les économies d’énergie.

« Et ce, expliqua notamment Joël Egloffe, malgré la perte d’autonomie fiscale liée à la réforme des collectivités locales ». Du reste, aujourd’hui, avec 4,4 millions d’euros, les impôts et taxes ne constituent plus la première recette de fonctionnement. Désormais, ce sont les dotations et subventions qui représentent les principales rentrées du budget. Pour 7,2 millions d’euros, elles représentent 37,7 % des recettes. Elles témoignent ainsi de la capacité municipale à mobiliser les aides européennes, nationales, régionales et départementales et sa volonté de garantir un haut niveau de services publics.

Du reste, comme pour toute collectivité, le premier poste des dépenses de fonctionnement reste les charges de personnel, soit 5,3 millions d’euros. Vient ensuite le fonctionnement des services avec près de 3,5 millions d’euros. Quant aux subventions des associations et des équipements médico-sociaux, elles s’élèvent à 1,3 million d’euro. « Elles marquent, réaffirma Jean-Jacques Thomas, la reconnaissance de la Ville envers les bénévoles qui s’investissent en faveur de leurs concitoyens ».

D’ajouter : « avec un plan pluriannuel d’investissement, ce budget 2012 répond, donc bien à une vision d’avenir, réfutant la facilité d’un catalogue d’actions mises bout à bout ». En proposant à ses collègues « un budget à la fois volontariste dans la mesure où il permet de maîtriser les dépenses et la dette, et ambitieux puisqu'il assure les investissements nécessaires à la modernisation de la cité et des services rendus aux Hirsonnaises et aux Hirsonnais », Jean-Jacques Thomas a été entendu puisque aucune voix contre n’a été enregistrée. M. Heuel, Mmes Seret et Devin se sont abstenus en soulignant leurs motifs de satisfaction enregistrés à l'occasion de ce budget.