FÊTE DES MÈRES : UN HOMMAGE AUX MAMANS D’EFFRY ET DE SYRIE.
Le rite est connu, mais à Effry, la fête de mères demeure autant une fête personnelle que municipale. Une nouvelle fois, du reste, la salle des fêtes était quasiment pleine pour d’abord applaudir la batterie-fanfare de Neuve-Maison avant d’écouter, dans un parfait silence, les enfants de l’école.
Une fraîcheur qui amena Jean-Claude Molinaro et Jean-Jacques Thomas à remercier les enseignants, mais également à donner tout son sens à ce rendez-vous déjà célébré chez les Grecs pour honorer la mère de Zeus, en Grande Bretagne au XVe siècle puis en France où, en 1918, le Maire de Lyon avait tenu à honorer toutes celles qui, devant la Première guerre mondiale, avaient perdu un fils ou un mari.
La décision en 1941 du Gouvernement de Vichy avait, pour sa part, une vision plus nataliste et, un certain nombre d’arrière-pensées politiques.
L’hommage rendu à Effry à toutes les mamans de la commune fut également l’occasion pour Jean-Jacques Thomas d’associer les mamans plongées dans la douleur et la guerre, notamment, en Syrie, lors des massacres d’Houlà dans lesquels périrent plusieurs dizaines d’enfants. Pour les deux élus, l'amour maternelle ne saurait, en effet, avoir de frontière.