16 000 FLEURS, 1400 M² DE MASSIFS, 212 JARDINIERES ET SUSPENSIONS : LE FLEURISSEMENT A (BIEN) DÉBUTÉ.

Depuis mardi après-midi, les rues d’Hirson ont retrouvé des couleurs. « L’an dernier, explique Emmanuel Hannecart, responsable avec Marc Chenu, du fleurissement de la ville d’Hirson, nous avions opté pour le bleu. Cette année, les géraniums se partageront entre le rose et le rouge ». Rien à voir avec une option politique, ces espèces consomment moins d’eau. En consommer moins, assurer une présence de mai à octobre : depuis plusieurs années déjà, les Services municipaux des espaces verts ont considérablement fait évoluer leurs pratiques.

Et ce, malgré la perte de 200 rosiers en janvier et la nécessité de fleurir quelque 212 contenants dont 90 jardinières, 86 suspensions et 17 demi-lunes. Cet effort municipal passe également par quelque 16 000 fleurs, 3 560 plantes vivaces, 1 400 m² de massifs pour un coût total de 27 394 €.

Terminé donc le fleurissement saisonnier, trop éphémère, la Municipalité a opté pour un étalement durable, associant une plus large variété d'espèces, tout en respectant la biodiversité et l'interdiction de produits phytosanitaires avec, également, une baisse sensible de la consommation d'eau.

C’est ainsi que pour économiser quelque 6 000 litres quotidiens, des particules de paille sont déposées aux pieds des plantations, des arbustes et des rosiers afin de faciliter leur croissance, mais également pour ralentir l'évaporation et limiter le développement des mauvaises herbes. De même, cette année encore, cinq ruches sont installées dans le jardin du musée par Anne-Marie Baudoux, apicultrice d'Any-Martin-Rieux.