PREMIER MARCHÉ TRANSFRONTALIER : COURQUAIN PLUS QUE JAMAIS VITRINE DES SAVEURS.
Lundi après-midi, André Meunier, « Ch’guide » de Courquain, en avait perdu la voix. Une extinction inversement proportionnelle au succès rencontré par le marché transfrontalier organisé la veille sur le site douanier. Pour le bourgmestre de cette cité née de l’imagination de Dany Boon, si le phénomène « Rien à déclarer » demeure, il évolue. Certes, les ventes de BD, les porte-clefs du film ou les photos prises devant la fameuse 4L bodybuildée témoignent de l’impact de la réalisation. Cependant, peu à peu, au mesure qu’elle s’estompe, Courquain joue une carte plus personnelle, mais tout aussi authentique.
Près de 1 500 personnes ont, en effet, répondu à l’appel des organisateurs, dont environ 500 ont franchi la porte du poste de douanes reconstitué. Une affluence qui devrait permettre de franchir en septembre la barre symbolique des 35 000 visiteurs. Pas mal, pour à entendre les sceptiques, une idée artificielle pleine d’artifices …
Les dix-huit exposants, moitié français moitié belges, ont d’ailleurs salué l’initiative et les animations avec Piratatouille et Piccolo, les deux clowns belges, mais également l'ensemble musical « Music – loisirs », de Couvin qui anima la frontière de 14 h 30 à 18 h et qui interpréta la Marseillaise après la victoire des handballeurs français en finale des Jeux Olympiques !
En attendant 2013 et les nouveaux projets transfrontaliers, entre les étals, le fromage de chèvre, le maroilles, les salaisons, les bières artisanales françaises et belges, les légumes du jardin, cafés et thés, gaufres, escavèche, triperie, jus de pomme, dinde rouge, confitures, miel, apéritifs à base de fruits, ce premier rendez-vous ne manquait ni de saveurs, ni de couleurs.