L’ÉTAT ET LE CONSEIL RÉGIONAL CONTRIBUENT A LA MODERNISATION DE L’ABATTOIR HIRSONNAIS.
Conserver un abattoir constitue au minimum une gageure. Pour Jean-Jacques Thomas, la gestion municipale constitue un choix politique initié au lendemain de la guerre au moment où Raymond Fischer, le Maire de l’époque, revendique « les travaux importants d’entretien et de réfection exécutés à l’abattoir municipal qui va être pourvu d’une chambre froide, permettant la conservation et la protection des viandes ». Certes, le tonnage diminue. Malgré tout, la barre des cinq cents tonnes devrait être franchie en fin d’année. Pour autant, le compte administratif 2011 justifie d’un excédent de 8 849 € avec une taxe d’usage reversée à la Municipalité de 17 500 €.
Pour Nicolas Divry, le Directeur de la SABHIR, la société gestionnaire, l’abattoir hirsonnais conserve sa raison d’être et demeure l’un des maillons essentiels de la chaîne de l’élevage thiérachien. La Municipalité continue donc d’investir. Après la création d’un accès direct aux vestiaires du personnel, la réfection des résines des sols, des plinthes, du plafond du local d’abattage des porcs, cette année, plus de 50 000 € ont été investis rue de Guise avec, notamment, la remise en état de la pré-station d’épuration.
Grâce à l’apport de 15 030 € du Conseil régional de Picardie et une participation de l’Etat de 25 050 € au titre de la DETR, la charge municipale s’avère diminuée d’autant. L’an prochain seront donc changés les châssis du local d’abattage des porcs et engagés les travaux d’isolation intérieure. Enfin, en 2014 pourra être achevée une programmation qui passera par la réfection de la toiture des vestiaires et des locaux vétérinaires.