JEAN-JACQUES THOMAS : « ILS SE PRENNENT POUR DES PRÉCURSEURS. CE SONT DÉJÀ DES RETARDATAIRES ».

Journaliste au « Courrier », objectif, Benoît Taquet a sollicité la réaction de Jean-Jacques Thomas sur le tract d’une opposition absente du Conseil municipal depuis maintenant plus d’une année. Trois questions auxquelles le Maire d’Hirson a apporté trois réponses.

« Le Courrier » : Comment réagissez-vous au document distribué par l'opposition ?

 JJT : « Les élections approchent. Les faussaires sont fidèles à eux-mêmes : approximations, désinformations, délations et diffamations ne parviennent cependant pas à masquer l’absence de propositions. Un seul exemple. Contrairement à ce qu’ils indiquent, le budget 2012 ne comporte aucune référence aux travaux du seuil Pasteur. Pour une simple raison, ces investissements sont directement liés aux financements de l’Agence de l’Eau et de l’Entente interdépartementale de lutte contre les inondations, donc au bassin écrêteur de Montorieux auquel le duo fantôme du Conseil municipal est opposé. Il préfère, en effet, préserver quelques hectares de pâture sur Saint-Michel plutôt que de sauver plusieurs centaines d’habitations sur Hirson.

Autre exemple, validé par le Trésor public, le compte administratif 2011 de la Ville témoigne d’un excédent de 2,4 millions d’euros pour 1,81 millions d’euros d’investissement. Celui de 2012 dégagera 2,3 millions d’euros d’excédent avec deux millions d’euros investissements. Ce sont les meilleurs résultats obtenus depuis vingt-cinq ans ! Personne ne peut le constater. Les chiffres comme les faits sont têtus ».

« Le Courrier » : Peut-on utiliser la satire comme d'expression politique ?

JJT : « Cela demande du talent et la haine individuelle limite l’attaque politique à ce qu’elle est : l’expression d’une frustration maladive. Ils se prennent pour des précurseurs. Ce sont déjà des retardataires.

Alors qu’ils n’aspirent qu’à exclure et à diviser, mon rôle, au contraire, est de rassembler les Hirsonnais. Rassembler, pour guérir cette maladie égocentrique du « moi d’abord » par la thérapie du « nous  ensemble », c’est-à-dire la nécessité de vivre ensemble ».

« Le Courrier » : Que peut-on imaginer pour élever le dialogue politique sur Hirson ?

JJT : « Pour dialoguer, il faut, au minimum, être deux. Comment dialoguer alors que depuis plus d’un an, les porte-parole de l’UMP – les satyres doivent, en effet, sortir du bois politique – sont absents du Conseil municipal et des Commissions. Une raison à cela : ils avaient face à eux des collègues et même d’anciens co-listiers qui démontaient leurs contre-vérités. Ils ne le supportent pas et se limitent aux insultes à tel point que les Gendarmes ont dû les expulser. C’est sans doute pour cela qu’ils regrettent la fermeture du Commissariat.

Nous l’avons tous compris, il est plus commode pour eux de fuir le débat et, plus grave, leurs responsabilités. Marce-Antoine Heuel, Emilie Devin et Céline Seret, eux, continuent de siéger et, avec leurs différences, à dialoguer dans l’intérêt de la Ville d’Hirson. N’est-ce pas ce que tous les électeurs demandent ? ».

Comments

[BALTHASAR]

" Si tu refuses de discuter avec les sots , tu ne discuteras avec personne "

( Le Vent ) des globes vient de se terminer .....!!!

[jcm]

trés bien dit