LA SEPRONAT CONTINUE DE PRÉSERVER LA NATURE, DE LA FAIRE CONNAÎTRE ET APPRÉCIER.

Les chouettes - hulottes et effraies -, les faucons crécerelle, les hiboux et les buses sont, de loin, les pensionnaires les plus nombreux du centre de sauvegarde de la faune sauvage ouvert à Hirson en 2000. Ils ne sont, cependant, pas les seuls puisqu'au total, l’an dernier, 157 oiseaux, dont quatre cigognes noires, y ont trouvé refuge. Si l'une fut euthanasiée, trois seront prochainement relâchées.

Blessées, ces espèces nécessitent, comme l'a souligné Laurent Larzillière, le Président de la société pour l'étude et la protection de la nature en Thiérache (SEPRONAT), des soins parfois longs, souvent coûteux en termes de poussins ou de poissons pour les cigognes. Heureusement, l'association peut compter sur quarante-deux adhérents et un budget créditeur de 7 825 € dont une subvention de 1 000 € du Conseil général.

Au-delà de son « infirmerie », la société développe une importante action de sensibilisation et d'information dans le cadre de ses sorties pédagogiques nocturnes, à Bucilly et à Saint-Michel ou lors de l'animation des comités d'étude « Natura 2000 » sur les massifs forestiers d'Hirson et de Saint-Michel ainsi que sur le bassin du Goujon. Les participants de l'assemblée générale reçurent, du reste, le livre publié par la Communauté de communes, qualifié par Jean-Jacques Thomas de « plaidoyer en faveur de la biodiversité ».

Une biodiversité développée dans le numéro « 23 » de la revue consacrée au charme, mais également au balanin des noisettes, à l'effet nocif des pesticides sur les abeilles, au trèfle des près, à la gagée jaune, à la nivéole printanière et au chat forestier, espèce différente du chat domestique. Bref, la SEPRONAT continue de, non seulement, préserver la nature, mais également de la faire connaître et apprécier.