DE NORMANDIE EN THIÉRACHE, LE MELON JAZZ BAND VOYAGE AUSSI … DANS LE TEMPS.
« Vous n’imaginez pas combien Hirson a contribué à élever notre niveau ». Samedi soir, en coulisse, les Responsables du Melon Jazz Band ont livré cette confidence à Jean-Jacques Thomas. Il est vrai que pour se produire avec Didier Lockwood, Zanini, Claude Bolling, Dee Dee Brigwater ou Kassav, les amateurs normands durent s’employer et répéter, trouver, comme cette année pour leur troisième concert avec Didier Lockwood, les arrangements de « The Kid », l’un des plus grands succès du violoniste qui les a, évidemment, retrouvés avec plaisir.
Avec à l’esprit Christian Lesage et l’épouse de Joël Bagaïni, récemment disparue, deux passionnés de musique et anciens piliers de l’harmonie municipale, Jean-François Desson a également retrouvé ses amis et sa ville natale, lui dont le père et le grand-père jouèrent, également, de la trompette au sein de l’ensemble thiérachien. Pour nombre de musiciens normands comme pour Monique Brunie, la chanteuse, Hirson constitue toujours une étape (appréciée) de leur périple musical.
Salle Carpentier ou à l’Île verte (notre photo) pour un concert de deux heures cette fois, le MJB a égrené les titres d’avant et de l’après-guerre, époque musicalement bénie des bigs bands. Rien d’étonnant si Duke Ellington, avec « In a mellow tone » et « It don’t mean a thing », Cole Porter avec « I’ve got you under my skin » ou George Benson avec « Beyond the sea » figuraient à leurs programmes. Sans oublier « « My funny Valentine », autre standard de Richard Rodgers. Pour le Melon Jazz Band, le Festival d’Hirson demeure (aussi) une occasion de voyager … dans le temps !