TROIS-RIVIÈRES : LES EAUX SOUTERRAINES ET SUPERFICIELLES JUGÉES PLUTÔT BONNES.
L’enquête diligentée par l’Agence de l’Eau sur les attentes des usagers n’apporte pas de réponse surprenante. Leur priorité demeure à 78 % la garantie d’une eau potable en qualité et en quantité suffisante. Parmi leurs autres préoccupations, l’état des rivières, des lacs et des nappes d’eau souterraines les préoccupent également. Tenue à Compiègne, la Commission territoriale des Vallées de l’Oise présidée par Jean-Jacques Thomas, s’est donc intéressée à l’état des lieux des eaux souterraines et superficielles.
Si sur son bassin hydrographique de 16 900 km2, les situations sont contrastées, sur le Pays des Trois-Rivières, hormis l’Oise où l’effort ne doit pas se relâcher, l’état global des eaux superficielles est plutôt bon. Sur l’ensemble des Vallées de l’Oise, ce bon état n’est atteint que sur 11 %. Pour les eaux souterraines, sur le socle ardennais du bassin versant de l’Oise, là encore, la qualité est plutôt bonne et l’échéance qualitative de 2015 peut être tenue.
Pour y parvenir, parmi les outils proposés, le débat compiègnois permit de clarifier le rôle de l’Entente Oise – Aisne.
Si elle œuvre essentiellement dans la lutte contre les inondations, désormais classée comme Etablissement public de territoire de bassin, elle a maintenant pour vocation de faciliter l’intervention des collectivités territoriales en matière de gestion équilibrée de la ressource en eau, de préservation des zones humides.
Ainsi, l’an dernier, l’Entente a rapporté 1,5 million d’euros d’aides aux collectivités pour l’entretien et la restauration des rivières.