JEAN-JACQUES THOMAS A IVIERS : « PAS DES « CASSOS », MAIS DES TRAVAILLEURS D’UTILITÉ PUBLIQUE ».
Depuis mars 2012, dans le cadre d’un véritable chantier, vingt-et-un ouvriers redonnent vie à la petite église d’Iviers. Estimé à 269 000 € s’agissant des salaires, de l’encadrement et des matériaux, uniquement confié à des entreprises, ce chantier serait revenu à 1,2 million d’euros. « Ce coût, expliqua donc Jean-Jacques Thomas lors de l’inauguration du monument restauré, aurait purement et simplement empêché sa réalisation ».
Cependant, cette réhabilitation n’est pas qu’une question de budget. Selon le 1er Vice-Président du Conseil général, en effet, elle constitue pour l’ouvrier embauché « une activité professionnelle qui lui permet de s’immerger dans le monde du travail, et, plus important, de retrouver une dignité ». L’objectif reste et demeure, en effet, l’emploi. Une étape facilitée par les aides mobilisées pour les déplacements sur le lieu de travail, mais également grâce aux « Parcours tremplin » proposé par le CCAS d’Hirson, de manière à cumuler insertion professionnelle et formation qualifiante.
Pour de nombreux demandeurs d’emploi, face à un chômage toujours aussi haut, l’accompagnement et le suivi personnalisé demeurent, en effet, indispensables. Du reste, chaque année, le Conseil général consacre 3,2 millions d’euros à l’insertion sociale et professionnelle. « C’est, précisa encore Jean-Jacques Thomas, cette utilisation de l’impôt qui aura permis, en 2012, 2 627 entrées sur 118 opérations comme celle d’Iviers ».
« Faut-il donc, comme certains le revendiquent, s’interroge le Premier Vice-président de l’Assemblée départementale, supprimer les chantiers d’insertion pour baisser les impôts ? ». Et Jean-Jacques Thomas de conclure en s’adressant à l’assemblée présente dans le chœur de l ‘église: « Ici, à Iviers, vous n’avez pas devant vous des « cassos », mais des travailleurs. Qui plus est, des travailleurs d’utilité publique ! ».