BIENNALE DE L’AQUARELLE : SOUS LE TENDRE REGARD DE KARINE DECAMP, LE GRAND SAUT D’ANNE SOLLER.
A l’initiative d’Annick Poulet et de son équipe, la Biennale de l’aquarelle est alternativement organisée avec le Salon d’automne, auquel Jean-Jacques Thomas a fait référence pour saluer éclats et couleurs. Cependant, cette manifestation datait de 1905. En compagnie de Matisse, Derain, Vlaminck, Dufy ou Van Dongen y avait donné naissance au fauvisme. L’enfant de Bohain rappelait alors que plus encore que le dessin, la couleur était une libération. Une libération révélée par Michel Ronsain, l’un des invités d’honneur de cette douzième édition.
Pas moins de dix-neuf artistes – dont plusieurs élèves de ce qui fut qualifié « l’école d’Hirson » ont accroché leurs œuvres aux cimaises de l’Eden. Parmi eux, Arlette Boudin, Karine Décamp, Brigitte Dequeker, Michèle Hénouille ou Dominique Huez. Le jury a d’ailleurs décerné à Karine Décamp le prix de la Ville d’Hirson pour son « Tendre regard » tandis que la Laonnoise Anne Soller recevait celui de l’OT-SI pour les couleurs et la grâce de son « Grand saut ».
Les visiteurs ont, maintenant, jusqu’au 11 novembre pour désigner le lauréat du prix du public et apprécier la qualité du salon hirsonnais.