DE RETOUR EN MAIRIE D’HIRSON, POUR ANDRÉ ET RÉGINE PAQUET, 1963 DEMEURE UNE ANNÉE EN OR.
Pour nombre d’observateurs, la fin d’année 1963 restera marquée par l’assassinat à Dallas de John-Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre, à Dallas, ou la disparition le mois précédent d’Edith Piaf et de Jean Cocteau. Cependant, pour André Paquet, polisseur, âgé de 25 ans, domicilié 110, rue de Charleville, et pour Régine Petit, pontonnière, dix-neuf ans, demeurant 63, quartier de la Verrerie, 1963 demeurera l’année de leur mariage célébré le 28 décembre par Lucien Gabel, Adjoint au Maire de la Ville d’Hirson. Les jeunes époux avaient alors choisi pour témoins Maurice Daussy, aide de laboratoire, et Claude Miller, employé de chemin de fer, tous deux domiciliés à Hirson.
Cinquante ans, plus tard, le couple était à nouveau réuni en Mairie d’Hirson pour y célébrer leurs noces d’or. A cette occasion, Jean-Jacques Thomas évoqua les différents postes occupés par André à « La Parisienne » durant vingt ans et au lycée Joliot-Curie, durant vingt-cinq ans. Son épouse travailla chez « Ferson », aux Aciéries, chez « Leclabart » puis au magasin « Burlot » pendant vingt-deux ans. « A l’énoncé de votre carrière, précisa d’ailleurs Jean-Jacques Thomas, défile l’essor de la Ville auquel vous avez contribué ».
Père d’un fils de quarante-quatre ans, Philippe, et grands-parents de deux petites-filles, Mathilde, onze ans, et Caroline, huit ans, André et Régine Paquet occupent également leurs loisirs entre le jardinage, le bois, les voyages, pour le mari et le bénévolat à la Résidence Brisset, les cartes au club SNCF et la décoration à Watigny, chez Jeanine Vallerand. « De quoi, explique ce couple en or, largement remplir notre vie ».