AU-DELÀ SAINT VINCENT DE PAUL, LE SECOND SOUFFLE DE LA MAISON DE RETRAITE AURINIENNE.
« L’Histoire retiendra sans doute sa fondation en 1894 et sa construction huit ans plus tard par les Sœurs de la Communauté de la Charité et notamment par Marthe Burluraux, mais depuis, expliqua Jean-Jacques Thomas lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, de nombreux maillons, anonymes, sont venus consolider la chaîne forgée pour que demeure la Maison de retraite d’Origny ». Elle est bien loin, en effet, l’époque de l’asile puis de l’hospice. « Pourtant, ajouta le 1er Vice-Président du Conseil général, auquel rendirent hommage Jean-Louis Vallez, le Directeur, et Jean-Claude Plancoulaine, l’Adjoint au Maire, « pour son appui constant » et « l’aide du Conseil général », au-delà des murs, il est essentiel de ne jamais oublier les valeurs qui ont présidé à la fondation et à l’esprit même de l’établissement ».
Si, depuis 2000, soutenus par Jean-Jacques Thomas, alors que la question de l'avenir de la Maison de retraite était posée, les travaux démarrèrent avec l'OPHLM de l'Aisne et la construction d'un bâtiment de 50 lits, depuis l’humanisation ne s’est pas arrêtée avec, en 2003, la transformation du pavillon Sainte Catherine avec une construction neuve et la restauration des quatre niveaux, puis en 2007, le bâtiment central ainsi que les ailes du rez-de-chaussée.
En septembre 2013, fut engagé le désenfumage des anciens bureaux et des studios. Auparavant, en juillet, la direction prit possession de l’aile administrative inaugurée vendredi. Fin février, Jean-Louis Valez, l’actuel Directeur, cédera son fauteuil à Jérôme Coustenoble. Il annonça néanmoins, dans un proche avenir, les travaux du Pôle d’activité et de soins adaptés (PASA) appelé à remplacer le projet d’accueil de jour. Bref, si l’esprit de Saint-Vincent souffle toujours, la Maison de retraite a, elle, retrouvé un second souffle.