AUTOROUTE, INONDATIONS, FRICHES, QUARTIERS, TOURISME ET FILIÈRE BOIS : JEAN-JACQUES THOMAS EN APPELLE AU CONSEIL RÉGIONAL.

Les nouvelles politiques territoriales régionales sont en cours d’élaboration. Du reste, les prochains mois seront mis à profit par le Conseil régional de Picardie et l’Union européenne pour arrêter leurs financement. Après les Fonds régional d’appui aux pays de Picardie (FRAPP), le Contrat Régional d’Agglomérations (CRA) et le Plan de relance, jusqu’en 2020, seuls les contrats territoriaux seront en mesure de financer les grands projets picards. Qu’il s’agisse des quartiers de gare auxquels Hirson a posé sa candidature ou de la mise en valeur des vallées, pour les communes et les communautés de communes, il s’agira aujourd’hui de définir leurs priorités.

Activités économiques, emploi, mobilité, réussite éducative, transition énergétique, urbanisme et habitat durable, développement touristique et biodiversité : l’ensemble des projets locaux devront, en effet, s’intégrer dans les nouvelles politiques régionales. Tout comme les fonds européens FEDER, FEADER et Interreg dont la compétence est désormais assumée par les Régions. Aussi, Jean-Jacques Thomas est intervenu à Amiens lors de la Conférence des Exécutifs pour y défendre plusieurs dossiers.

En effet, une nouvelle politique régionale se substituera au FRAPP et au CRA . Dans le même temps, les futurs programmes européens 2014-2020 s’articuleront avec les priorités picardes. Dans le cadre des Pays, mais pas exclusivement, les nouveaux Contrats territoriaux d’objectifs dessineront la Picardie de demain. Aussi, le Maire d’Hirson a-t-il interpellé Claude Gewerc pour que soit saisie « l’opportunité du raccordement de sa ville à l’autoroute A34 Reims-Charleville-Charleroi » et pour que « aucune ville picarde ne soit à plus d’une heure d’une gare TGV ». 

De même, Jean-Jacques Thomas a inscrit plusieurs quartiers d’Hirson – dont celui de la Gare et de l’avenue des Champs-Elysées – parmi ses priorités. Tout comme la réhabilitation thermique du parc de logements social et privé et la réhabilitation des friches urbaines et industrielles. De même, a-t-il plaidé pour que le Conseil régional soutienne, dans le futur Contrat de plan signé avec l’Etat, les programmes de lutte contre les inondations et les aménagements visant à protéger les habitations. Enfin, outre la nouvelle politique touristique portée par le Pays des Trois-Rivières, dans le cadre de « l’utilisation rationnelle des ressources », il a défendu une « filière bois-peupleraie » qui, dans la Thiérache de l’Aisne, regroupe près de deux cents entreprises et 1 200 postes de travail.