MAISON DE RETRAITE D’ORIGNY : LE DÉPART REGRETTÉ D’UN BÂTISSEUR HUMANISME.
« Il faut toujours faire les choses dans la plus grande simplicité possible » : cette citation de Saint Vincent de Paul prononcée par Jean-Jacques Thomas trouvait évidemment sa place lors du départ en retraite du directeur de la Maison de retraite d’Origny.
D’une part en raison du nom donné à cet établissement et, d’autre part, à la manière dont Jean-Louis Vallez aura accompli un mandat de vingt-quatre années.
Tous les orateurs qui se sont succédés au micro l’ont souligné : si cette retraite est méritée afin de permettre à l’intéressé afin de « se consacrer pleinement à ses plaisirs, à son épouse, ses proches et à l’avancement des travaux de sa maison en construction », l’homme sera, évidemment, regretté. Arrivé comme comptable en 1990 avant d’être promu directeur, Jean-Louis Vallez débuta sa carrière professionnelle en qualité d’employé de banque. Elle passa par le Pas-de-Calais et le Nord avant de prendre toute sa dimension en Thiérache.
En lui remettant la médaille du Conseil général, Jean-Jacques Thomas souligna également les fonctions de bâtisseur de celui qui s’identifia à la Maison de retraite aurinienne. En 2002, avec l’aide de l’Assemblée départementale, fut donné le départ d’un vaste programme de reconstruction débuté avec OPAL, poursuivi l’année suivante avec le pavillon Sainte-Catherine, le bâtiment « B » en 2008, la totalité du bâtiment « C » l’an dernier. Sans oublier le Pôle d'Activités et de Soins Adaptés (PASA) aujourd’hui lancé. En s’adressant à Jean-Louis Vallez, Président du Conseil d’administration, Béchir Bousselmi, évoqua, évidemment, l’avenir : « Une certitude, tu vas nous manquer, mais ton ombre risque encore de planer au-dessus de nos têtes et de rôder dans les couloirs ».