DROITS DE L’HOMME : PRÉFET DE L’AISNE, HERVÉ BOUCHAERT PRÔNE UNE MÉMOIRE COLLECTIVE A CONSTRUIRE.
« L’abolition de l’esclavage répond à long processus, à une succession d’événements, de révoltes, de cris humains. En France, dès le Moyen-Age et la Renaissance, la question de l’esclavagisme est évoquée, même si, c’est de manière sporadique et ponctuelle ». En présidant en Préfecture la cérémonie consacrée à l’abolition de l’esclavage, Hervé Bouchaert a rappelé que cette progression dans le temps répondait à une prise de conscience lente et inégale, mais qu’elle a, finalement, abouti à reconnaître les esclaves non plus comme des objets, mais comme des êtres humains.
Dans un contexte axonais marqué par le refus de la Mairie FN de Villers-Cotterêts de commémorer cette abolition, le Préfet de l’Aisne a rendu hommage à l’audace des esclaves révoltés, mais également à la France des Lumières et à sa vision du monde. D’ajouter : « La France demeure la patrie des Droits de l’Homme, de la citoyenneté et porte une vision républicaine forte, dont nous devons être fiers ». D’où, pour lui, la nécessité que la mémoire collective se construise et ne se résume pas à une seule journée dans l’année. « Je n’oublie pas, ajoute, du reste, Hervé Bouchaert, qu’à l’heure où je vous parle, des hommes, des femmes, des enfants vivent des situations qui évoquent des pratiques inhumaines, qui souffrent et qui sont exploités ».