YVES DAUDIGNY INAUGURE A HIRSON UN MUR QUI NE SÉPARE PAS, MAIS, AU CONTRAIRE, CIMENTE LA MÉMOIRE.
La présence d’Yves Daudigny le 31 juillet à Hirson s’inscrit évidemment dans l’hommage national rendu à un homme d’Etat dont « l’héritage, expliqua-t-il devant l’œuvre de Jérémy Amate, un siècle après sa mort, n’a rien perdu de sa pertinence, ni de son universalité ». Cependant, en Thiérache, le Président du Conseil général a également salué le Républicain devenu socialiste avant d’incarner le Socialisme, le Socialisme du courage. « Le courage, de chercher la vérité, de la dire, de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ».
Sur la tribune dressée à Hirson, Yves Daudigny souligna donc combien, « en ces temps troubles et hostiles, nous avons besoin d’exemples, de personnalités qui nous guident vers l’entente et non de la discorde, de voix qui nous parlent de fraternité et de liberté, plutôt que de voix qui nous expliquent l’adversité et la fatalité ». Combien, également, « il est rassurant de s’inspirer de bons exemples ».
Et quels plus bels héritages que la paix européenne et la réconciliation franco-allemande. Quel plus beau symbole que celui d’un mur jadis érigé en barrière entre les deux Allemagne et, à Hirson, d’un mur qui « ne marque aucune opposition », mais, au contraire, invite, « au-delà des différences, et grâce à Jean Jaurès, à porter un même regard sur le passé et l’avenir. Un mur pour, ensemble, se souvenir et apprendre à nous accepter ».