JEAN-JACQUES THOMAS AU CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT DE LA THIÉRACHE : « GARE AU REPLI IDENTITAIRE ».
« En période de crise, le danger est grand de se refermer alors qu’il importe, au contraire, d’élargir son horizon. Même si cela peut choquer un ou deux membres de cette assemblée, l’avenir de la Thiérache ne saurait se limiter à quelques kilomètres de haies et à une ou deux tours – donjons d’églises fortifiées pour vivre dans le passé ». Difficile d’être plus clair ! Lors du conseil de développement de la Thiérache, Jean-Jacques Thomas s’est, en effet, étonné de l’absence d’élus et de responsables wallons alors, précisa-t-il, « que la gouvernance thiérachienne doit désormais s’inscrire dans un périmètre transfrontalier ».
De même, si le Maire d’Hirson soutient le principe d’une future charte environnementale des paysages, il a réaffirmé son opposition à la transformation de la Thiérache en réserve naturelle. « Arrêtons, ajouta-t-il, de ne concevoir un patrimoine que naturel. Il marque, certes, nos spécificités, mais il sert d’abord à maintenir l’appellation d’origine protégée du Maroilles et un débouché indispensable pour la filière lait ».
Le Président de la Communauté de communes des Trois-Rivières souhaite également que les nouvelles technologies occupent une place centrale dans des projets thiérachiens.
A l’instar de l’expérimentation de la « Wifi libre » sur Aubenton, Jean-Jacques Thomas indiqua que l’initiation au codage informatique – défendue depuis longtemps déjà par Marc-Antoine Heuel - lui apparaissait essentielle tout comme, par exemple, l’implantation d’une école de développeurs Web et mobile. De conclure : « la ruralité n’a de sens que si elle rime avec modernité ».