A OHIS, LA NÉCESSITÉ RÉAFFIRMÉE DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA PÉRÉQUATION DÉPARTEMENTALE.
« Comment être, ici, à Ohis, dans cette salle, et ne pas penser à Michel Boudsocq ? ». Hier soir, en remerciant, Serge Devin, Michel Landerieux et les élus locaux présents, Jean-Jacques Thomas eut, évidemment, une pensée pour « son ami, cet élu proche de ses concitoyens, mais également visionnaire en matière d’éducation ». « Il savait, ajouta-t-il, que la gratuité des transports scolaires constitue une chance pour 26 familles d’Ohis, mais également une charge en moins de 23 400 € pour la commune, donc pour le contribuable local ».
Au travers de cette nouvelle réunion publique – en compagnie de Ginette Devaux, Guy Wauthier et Marie-Clouet, les quatre candidats de la Majorité départementale visiteront les vingt-six communes de leur nouveau Canton – c’est bien de la solidarité et de la péréquation départementale dont il fut question.
« Sans le Fonds Départemental de Solidarité (FDS) et les 221 344 € de subvention, demanda l’élu axonais, Ohis aurait-elle pu moderniser son réseau routier ? Sans les aides de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et du Conseil général de 237 216 €, soit 80 %, trente foyers d’Ohis auraient-ils disposer d’un système d’assainissement ? ». « Non, évidemment », répondirent les membres du Conseil municipal.
En campagne électorale, les réunions publiques ont ce mérite : interroger sur des dossiers particuliers tels les réseaux d'eau pluviale ou le rôle du SIABOA, mais, également, rendre compte d’un bilan de mandat et présenter ses priorités comme le maintien à domicile des personnes âgées avec des services à la personne regroupée dans un numéro d’appel unique, et créer, à partir de là, de nouveaux emplois ou, encore, défendre la transformation de la RD 1043 en un axe de raccordement à deux fois deux voies à la future autoroute 34 Reims-Charleville-Charleroi. « D’ailleurs, remarqua l’orateur, je regrette que les autres candidats ne rencontrent même pas les électeurs et les élus locaux. Au moins, ils auraient pu comparer : bilan contre bilan, projets contre projets ».