A BESMONT, LA RECONNAISSANCE D’UN SACERDOCE AJOUTÉE AU BESOIN DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE ET DÉPARTEMENTALE.
Pierre-Marie Verdier est un homme de principes. En accueillant, les candidats de la Majorité départementale dans sa Mairie de Besmont, il a tenu à exprimer ses remerciements aux candidats et son attachement à ce type de réunion, en regrettant, cependant, que les autres candidats n’aient pas, comme le souligna son épouse, « le respect des électeurs ». L’élu évoqua ensuite « le sacerdoce » de Jean-Jacques Thomas et son action sur le Pays des Trois-Rivières. Une action que Ginette Devaux entend prolonger tant il est vrai que l’union naturelle des Cantons d’Hirson et d’Aubenton correspond à la Communauté de communes des Trois-Rivières « au sein de laquelle, précisa son Président, nous travaillons depuis dix-huit ans ».
De projets et de dossiers, il en fut, d’ailleurs beaucoup question autour de la table du Conseil municipal avec pour le mandat écoulé 293 958 € de subventions allouées par le Conseil général pour la modernisation du réseau routier, mais également le projet d’agrandissement de la Mairie pour lequel le Contrat Départemental de Développement Local (CDDL), initié par Jean-Jacques Thomas, mobilisera 20 184 €. « C’est là, expliqua encore Jean-Jacques Thomas, que le Conseiller général, demain le Conseiller départemental, prend tout son rôle et je regrette que nos adversaires ne viennent pas, dans chaque commune, rendre compte de leur bilan et à quoi, le cas échéant, ils pourraient servir ».
Outre l’attachement unanimement réaffirmé par les personnes présentes en faveur de la gratuité des transports scolaires et de la mise à deux fois deux voies de la RD 1043, serein et respectueux, le débat qui, comme chaque soir, prolonge les interventions de Ginette Devaux, Guy Wauthier et Marie-Claude Clouet, a permis de rappeler le rôle de l’Assemblée départementale dans l’insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA. « La réfection des églises d’Iviers et, actuellement, de Logny-les-Aubenton, poursuivit Jean-Jacques Thomas, permet de sauver un patrimoine, comme le lavoir d’Any ou les chapelles d’Ohis, mais surtout de remettre au travail des hommes et des femmes qui, souvent, disposent d’une expérience et d’un savoir-faire qui ne demandent qu’à s’exprimer ». Comme s’est exprimé, à Besmont, le souhait de Pierre-Marie Verdier de disposer d’un chantier d’insertion.