A ORIGNY, CHRISTIANE PINCKERS PRÔNE, ELLE AUSSI, LA PROXIMITÉ ET LA SOLIDARITÉ.
Les élections approchent et plus la question de la participation taraude les états-majors politiques. Certes, comme Christiane Pinckers l’a regretté lors de la réunion organisée dans sa Mairie d’Origny-en-Thiérache, la faute en incombe également aux candidats qui refusent de rencontrer les électeurs et de présenter leur programme.
« A condition qu’il en est un » précisa Ginette Devaux en référence à l’indigence des propositions du Front National. Hormis refuser Internet à l’école et revenir sur la gratuité des transports scolaires, ses représentants sont dans l’incapacité de décliner une feuille de route pour l’Aisne et le pays des Trois-Rivières.
Avec le maire d’Origny, le dialogue s’est naturellement instauré sur les sujets classiques des aides départementales (606 456 € au titre du FDS) et la solidarité qui les soutient. Dans la salle, l’un des intervenants a même regretté que les Présidents d’associations subventionnées par le Conseil général ne soient pas présents pour témoigner de l’engagement départemental.
Pour Jean-Jacques Thomas, en effet, à l’exemple d’une Maison de retraite qu’il a, largement, contribué à humaniser, il n’existe pas de proximité sans solidarité. « Elle est, dit-il, le ciment de l’intercommunalité, mais, tout autant, du vivre ensemble que les élus s’efforcent de privilégier ». Du moins ceux qui vivent avec les habitants des Trois-Rivières.