BESOGNEUX LES « FLYING STRINGS » ? PLUTÔT DES BIENHEUREUX DU ROCK.
Avant chaque tête d’affiche, le Festival de jazz – c’est sa marque de fabrique - accueille une première partie. Après le « Quatuor Décalage » et le « Melon Jazz Band », la salle Carpentier avait mis à l’affiche les Picards de « Flying strings ». Si les deux frères, Alex et Nico Morel, construisent leur musique depuis quelques années déjà, le groupe s’est finalement constitué voici quatre ans. Rejoints, à cette époque, par Max et Martin, ils ont, plutôt, réussi un bel envol.
Dimanche après-midi, en première partie de CharlElie Couture, leur originalité a emporté le public dans un style rock, marqué par une surprenante déconctraction associée à une vraie application. Du reste, Alex aime à se qualifier de « besogneux du rock ». « Mam Rain », pour évoquer la mousson, « Indian », pour rendre hommage à Raoni et à l’Amazonie, « Twenty millions lives » : les titres se sont enchaînés, simplement interrompus par les applaudissements en faveur des ces « bienheureux du rock ».
Avant de céder la place à CharlElie Couture, « The Flyings Strings » a ainsi établi un véritable contact avec le public sur une scène que ces quatre musiciens ont qualifié, ensemble, de « très confortable ».