PLUS DE 200 SAPEUR-POMPIERS FIDÈLES AU TRÈS RÉTRO PARCOURS SPORTIF.
Au lendemain de la guerre, très exactement en 1949, le parcours sportif constituait une épreuve obligatoire, le test physique pour entrer dans un corps de sapeur-pompier. Vitesse, endurance, équilibre et force : l’ensemble des épreuves visaient, d’abord et avant tout, à vérifier les capacités du candidat. Depuis, les choses ont effectivement (beaucoup) évolué. Cependant, le parcours sportif conserve ses adeptes et, chaque année, un championnat (sportif) est organisé avant les qualifications interrégionales organisées le 30 mai, en Seine-Maritime, avant la finale prévue à Mande, début juillet.
Première étape, Hirson et le stade Léo Lagrange accueillaient donc plus de deux cents participants pour cette édition 2015, certes quelque peu rétro, mais franchement physique. Effectuer, en effet, quatre aller-retour sur 25m puis tirer un dévidoir de 100 Kg sur un second tracé de vingt-cinq mètres avant de passer des chicanes à quatre pattes, franchir une barrière et passer sur une poutre avec un tuyau enroulé demandent une belle résistance. Pour autant, ce n’était pas terminé. A ce moment précis, il convient alors de lancer deux cordes dans une fenêtre haute perchée et de finir au sprint. Motivation supplémentaire, le record de France de ce parcours total de 350 m. s’établit à 1’21’’.
Encore en 1949, le dévidoir sur lequel étaient enroulés les tuyaux pesait 190 kg. L’épreuve avait donc tout d’un parcours du combattant adapté aux sapeurs-pompiers. Des minimes aux vétérans, de douze à cinquante ans, tel Bruno Dautrecque, de Boncourt, chaque concurrent avait également à choisir une spécialité athlétique : grimper de corde, 100 m, 1 000 m. (60 m., 500 m. et 800 m. pour les plus jeunes), saut en hauteur et lancer de poids, soit les épreuves de l’ancien brevet sportif.