LE DOSSIER HIRSONNAIS SUR LE BUREAU DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR.
Élus, techniciens et gendarmes hirsonnais se sont longuement attardés dans la salle (sécurisée) de contrôle chaunoise. Les deux villes s’appuient, en effet, sur un réseau informatique avec une connexion en boucle radio et par fibre optique. Les écrans de supervision, la qualité des images, de jour comme de nuit, et la possibilité de zoomer sur les plans intéressants ont ainsi été explicités. Mais tout autant, fut rappelée l’ultra confidentialité des images capturées avec un nombre restreint et constamment contrôlé des personnes admises dans la salle de contrôle et, plus encore, de celles autorisées à intervenir sur le système. Chaque fois, une réquisition de la Gendarmerie ou des forces de sécurité s’avère nécessaire.
Du reste, à Hirson, après les études sur le dispositif et le matériel, ses emplacements et son fonctionnement, avec une durée de conservation des images prévue entre dix et trente jours, le dossier a été déposé par Jean-Jacques Thomas sur le bureau du Ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Une demande d’audience a d’ailleurs été sollicitée auprès de la place Beauvau pour accélérer l’instruction du dossier et son financement par l’État.