LE STADE DANIEL CAMBRELING COMMENCE A ROUGIR DE PLAISIR.
De loin, la première couche noire de polyuréthane ne se distingue guère du bitume de la même couleur. Et pourtant, elle marque l’achèvement du plus grand chantier de l’été : le stade Daniel Cambreling.
Le revêtement de la future piste impose, en effet, une technique de précision et une tolérance de 3 mm d’épaisseur sur quatre mètres. Samedi matin, Président du CSCVH, José Thiry expliqua aux élus et aux membres de l’OMS la finition actuellement engagée, mêlant machine et travail manuel. Malgré l’apport des nouvelles technologies, l’œil et l’intervention des ouvriers demeurent indispensables.
Depuis lundi, spécialisée dans l’application des nouvelles résines, l’entreprise allemande « Polytan » a entamé la finition de l’aire de saut en hauteur implantée à l’entrée du stade près du lancer de marteau.
L’espace de saut à la perche comporte, quant à lui, deux couloirs face à face pour que les athlètes bénéficient du vent dans le dos. Même chose pour le saut en longueur, mais, là, de manière à ce que le concours s’organise avec deux sauteurs. Bref, tout comme le lancer de poids pourra accueillir une classe complète, les nouvelles installations hirsonnaises ont été imaginées pour répondre, évidemment, au besoin des sportifs, mais également de l’ensemble des scolaires.