A LA HAUTEUR D’AMBITIONS ET DE PLAISIRS PARTAGÉS.
Le rendez-vous de ce soir pourrait se résumer à une histoire de filiation. Celle de Benoît Lapeyrie à l’origine du concours, également parmi les premiers sauteurs et dont le fils, salle Hébert, marche sur ses pas ; de Jean-Charles Gicquel, dont le record à 2,35 m en salle reste toujours imprimé depuis plus de vingt années sur les tablettes nationales et dont le fils s’alignera, lui aussi, dans la compétition hirsonnaise.
Cela aurait pu être une affaire de principe : ne pas tomber dans la facilité des primes à l’engagement pour conserver au meeting devenu international son esprit et aux athlètes les vertus de se retrouver sans autre enjeu que le seul plaisir. Ce sera finalement une affaire de partage, entre des spectateurs dont les encouragements permanents en font de véritables acteurs aux côtés d’athlètes plus que jamais de haut niveau.
Traditionnellement, à Hirson, le début d’année est ainsi placée sous le signe de l’athlétisme. Il le sera d’autant plus avec la construction du stade dédié à Daniel Cambreling, figure emblématique du CSCVH, et, avec cette vingtième édition pérennisée à partir d’une idée simple, réunir les athlètes français désireux de réaliser les minimas pour les championnats nationaux.
D’année en année, la compétition a grandi pour atteindre 2,31 m. Internationale, elle demeure cependant fidèle à sa dimension fondatrice et à des fondations renforcée par la mobilisation municipale, de l’OMS et des dizaines de bénévoles du CSCVH. Vingtième du nom, au final, le meeting international d’Hirson reste une belle histoire dont le nouveau chapitre s’écrira à partir de 20h30 avec des auteurs, évidemment, à la hauteur d’ambitions partagées.