CARTE SCOLAIRE : JEAN-JACQUES THOMAS ANNONCE LE SAUVETAGE DE L’ÉCOLE D’OHIS.

Avec 27 élèves pour deux classes et huit niveaux, dont cinq CM2, l’avenir de l ‘école était d’autant plus écrit que les deux enseignants font décidé de faire valoir leurs droits à la retraite après que M. Hanat, le Directeur, et Mme Triquet, se soient particulièrement investis dans leurs missions. Moins de quatorze élèves par classe – dans le meilleur des cas – à la rentrée, difficile, dans ces conditions, de soutenir le maintien de deux classes. Jeudi soir, en la salle polyvalente, en compagnie de Serge Devin, le Maire, entouré de ses adjoints, Jean-Jacques Thomas n’a pas utilisé la langue de bois : « en ce moment, les deux classes n’existent plus. Cependant, dans le cadre d’un regroupement avec les communes d’Effry, Wimy et Luzoir, il est souhaitable et possible de maintenir l’école. Je m’y emploie avec le Préfet de l’Aisne que je rencontrerai, ce soir à Laon ». 

Après plusieurs réunions de travail avec Gaétan Dermigny, à l’Inspection de l’Education Nationale et, en Mairie d’Ohis, avec les élus de Luzoir, Effry et Neuve-Maison, en collaboration également avec Jean-Louis Bricout, le Député, et Jean-Pierre Clavère, le Responsable du SNUIpp-FSU, le Président de la Communauté de communes s’est entretenu vendredi avec Vincent Stanek, le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale. Chaque fois, comme aux Trois-Rivières, il a plaidé la cause d’une organisation intercommunale. Un argument qui a convaincu les responsables académiques et le représentant de l’Etat qui présidera le prochain Conseil départemental de l’Education Nationale.

D’ailleurs, la confirmation figure sur le document de travail prochainement étudié en CDEN. Ohis conservera son école. « A condition, précise encore Jean-Jacques Thomas, que tous les parents d’élèves jouent le jeu et se mobilisent réellement pour défendre leur école. L’argument « deux classes ou rien » n’aboutira à rien et inscrire ses enfants dans des écoles en dehors du regroupement équivaut à jouer contre son camp ». En tout cas, le Conseil municipal d’Ohis présentera, lui, une délibération visant à intégrer le syndicat scolaire et les communes du même regroupement afficheront leur volonté d’accueillir l’école voisine. Déjà, Effry renonce à une possible classe supplémentaire pour, justement, préserver Ohis.