« VIANDES DE THIÉRACHE » : DES RÈGLES STRICTES POUR EN GARANTIR LA QUALITÉ.
La marque fut officiellement présentée au Préfet de l’Aisne Raymond Le Deun. Tant Mathieu Canon, éleveur et 1er Vice-Président de la Communauté de communes, que Jean-Jacques Thomas ont insisté sur cette nouvelle appellation qui assure que les animaux sont nés, élevés et engraissés sur une exploitation de Thiérache, implanté dans un terroir de 2 870 Km2 de l’Aisne, du Nord et des Ardennes, et que, durant la vie de l’animal, 90 % de son alimentation est produite sur l’exploitation. Cette alimentation exclut tout additif antibiotique.
De même, les animaux sont élevés de manière traditionnelle, dans le respect des cycles de la nature, avec une alternance prairie – étable, avec l’herbe comme base de leur alimentation et une durée minimum de pâturage de sept mois par an. Toujours pour assurer la qualité, les aliments fermentés sont interdits à l’engraissement. Ce cahier des charges contraignant, mais rédigé en concertation avec les éleveurs, comprend des clauses strictes sur la traçabilité et une carte d’identité présente jusqu’à la vente au consommateur.
Les conditions de transport de l’animal et son passage à l’abattoir répondent également à des obligations. Après l’abattage, la température de la viande doit descendre en dessous de 7°c en moins de 24 heures de manière à éviter le durcissement de la viande. De sept jours minima, la maturation garantit la condition optimum de dégustation, tant pour la tendreté que pour le goût.