LES HIRSONNAIS PEUVENT (ENFIN) TRINQUER AU PORTO.
Le 5-0 de l’aller est effacé. Malgré tout, menés 2-0 et revenus à 2-1, les Portugais d’Amiens ont encore causé quelques frayeurs à leurs hôtes. Et si, une nouvelle fois, les joueurs de Thierry Bastin allaient être rejoints sur le fil ? Le coaching de l’entraîneur hirsonnais va toutefois se révéler payant. Entré en seconde période, le jeune Marcoux déborde sur la droite, centre en pleine course pour Monvoisin, de retour sur le terrain. Le lob du meneur de jeu assure à ses coéquipiers quatre points, finalement, mérités (90+2e) : 3-1. Pourtant, à l’heure de jeu, l’U.S BHT avait réussi le break et plutôt bien négocié ce match piège face à une formation bien organisée. Il a suffit que les Portugais reviennent au score grâce De Sousa (68e) pour que leurs adversaires commencent à douter et à déjouer.
Lallaigui allume, certes, la première mèche (9e), mais Van De Wiele ferme l’angle. Pétrossi lui répond, sans, toutefois, trouver le cadre (14e). Ce n’est que partie remise. Décalé sur la droite par Monvoisin, Drouart croise parfaitement son tir et trouve le petit filet opposé (19e) : 1-0. Avec Monvoisin (30e et 47e), M’Boungou de la tête (42e) et Lottin (45e), plus que jamais indispensable dans la récupération, Hirson réussit même à faire courir son adversaire. Monvoisin envoie alors M’Boungou à dame. Il temporise dans la surface pour glisser à son attaquant (56e). Ce second but donne aux Thiérachiens l’oxygène attendu.
Un premier hoquet intervient cependant quand, de loin, excentré sur la droite, De Sousa adresse une balle flottante qui se fiche dans le coin droit de Van De Wiele (68e) : 2-1. Les vieux démons ressurgissent d’autant plus qu’Hirson recule et joue en contre. Certes, la passe en retrait de M’Boungou (69e) aurait mérité meilleur sort et Sylla dégage en catastrophe alors que, sorti, Frenot est battu (85e), mais la pression demeure sur le but hirsonnais. Heureusement, Monvoisin desserre définitivement l’étau amiénois et, dans le temps additionnel, son lob donne l’air que ses coéquipiers aurait pu se s’octroyer depuis longtemps déjà : 3-1.