ENTRE SOUVENIRS PARTAGÉS ET PROMOTION RODÉE, KAMINI CONSERVE L’AVANTAGE DU TERRAIN.

Après « Canal + » dimanche, Kamini et l’équipe de « Bienvenue à Marly-Gomont » poursuivent leur tournée promotionnelle. Sitôt la soirée hirsonnaise et un retour sur Lille où il réside, le fils du Docteur Zantoko était le lendemain matin à Paris, toujours pour évoquer le film qu’il a voulu en hommage à son père. Arrivé du « Cinéquai », le complexe de Saint-Quentin, à Hirson, l’artiste jouait (presque) à domicile.

Du reste, nombreux étaient les fans et les Marlysiens présents dans les trois salles du Sonhir. Avant de les rejoindre, l’équipe a d’abord répondu aux questions de la presse et des radios locales sur les motivations de Kamini, sa perception du film, celle de sa mère présente dans le cinéma hirsonnais, mais également sur son avenir, la genèse du projet financé au Festival de Cannes ainsi que sur les partis-pris du réalisateur ou sur les sentiments de Marc Zinga, l'acteur principal .

Le public, lui, s’est davantage intéressé à la vie du médecin, à son arrivée en Thiérache et le comportement des habitants. Avant de se prêter, salle de l’Eden, au jeu des photos et des selfies en tous genres, l’artiste a tenu à faire la différence entre les réactions dans la cour de l’école et celles des adultes. « En classe, précisa-t-il, si j’avais été roux ou gros, j’aurais subi les mêmes moqueries. Plus tard, sans savoir pourquoi, au collège ou au lycée, j’étais, de temps à autre, interpellé par un « Eh, Blanche-Neige ».

Pour lui, les choses ont (heureusement) bien changé. Avec Jean-Jacques Thomas, tous deux sont, d’ailleurs, tombés d’accord sur le fait qu’en Thiérache, le choc des civilisations joue encore, mais que dès que la confiance est donnée, que chacun fait un pas vers l’autre, la solidité des sentiments se trouve, incontestablement, renforcée.