PREMIÈRE GUERRE MONDIALE : AU TRAVERS DES UNIFORMES, LES ÉCOLIERS DÉCOUVRENT L’HISTOIRE.
D’un uniforme hérité de l’armée napoléonienne, où il fallait être vu, à celui de 1917, la tenue du soldat français a beaucoup évolué pendant le premier conflit mondial. Du « Piou-piou » au « Bleuet » ou au « Poilu », les changements se sont, en effet, multipliés.
Du képi rouge, d’abord doté d’une calotte en métal, au casque Adrian, des guêtres de cuir noir aux bandes molletières, des boutons dorés aux attaches peintes, de la boucle de ceinturon au simple émerillon, l’évolution est quasi constante.
Ainsi, la boucle de Rosalie avait trop souvent tendance à s’accrocher dans les barbelés. Elle a, tout simplement, disparu.
Après une participation au Festival de l’arbre et une découverte, sur le terrain, des larges saignées réalisées par les prisonniers russes et roumains, pendant cette année 1917, à l’occasion du centenaire de la Grande guerre, les écoliers de primaire des classes de CM1 et CM2 se sont retrouvés salle Gilbert Arduin afin de visiter l’exposition consacrée aux uniformes.
Construite avec l’aide de l’association « Thiérache Histoire Vivante » et à Claude Mainon, cette présentation historique fut donc l’occasion d’un nouveau voyage dans le temps. Les enfants ont même pu tester le poids du casque ou la rugosité du col de la capote. Juste pour, un bref instant, se rapprocher du vécu de leurs aïeux.