AVEC LE MILLERY’S JAZZ BAND, UN FINAL AUX PETITS OIGNONS.
Parmi les innovations de ces 21e Rencontres Transfrontalières, l’animation musicale de la salle de l’Eden, pendant la Nocturne cycliste du samedi soir n’a pas été confiée, pour cette année, à l’Orchestre d’harmonie de la ville qui avait animé la soirée de mercredi autour des musiques de Disney. C’est en effet à une formation très régionale, composée de musiciens de Tergnier, Saint-Omer ou Saint-Quentin, qu’avait été confiée la scène de l’Eden, pour un programme entièrement consacré au Jazz.
Autour de Jean-Pierre Laigle, tromboniste et maître de cérémonie, cinq musiciens, Philippe Lottin, Jean Tasarz, Vincent Duez, Francis Rebschlager et Bernard Lancel, l’ancien Hirsonnais, ont, ainsi, emmené un public, qui n’avait pas boudé l’invitation, dans un voyage dans le monde du Jazz.
Débuté en 1895, avec la participation du public, ce plongeon dans l’histoire débuta en 1895 avec « O when the saints go marching in » et se prolongea, évidemment, à la Nouvelle-Orléans, avec James Bond et la musique de « Vivre ou laisser mourir ». Le groupe s’est ensuite, brièvement mais efficacement, aventuré dans le répertoire de Georges Brassens, mais surtout de Sidney Bechet, avec « Petite fleur » ou « Dans le rues d’Antibes », sans oublier Louis Armstrong et Duke Ellington.
Dans cette ambiance où se mélangeaient à ces airs célèbres l’ambiance et les bruits de la course cycliste, c’est évidemment le jazz qui l’a emporté. D’une longueur assez importante pour s’offrir deux rappels et un final aux petits « Oignons ».