FRANTZ LISZT AURAIT-IL AIMÉ KIT ARMSTRONG ?
Directeur artistique du festival, Jean-Michel Verneiges, et Gérard Chanut, Président des Amis de l’abbaye, ont eu raison de jouer la carte de la décentralisation. Certes, à deux pas, et à un bus, du domaine abbatial, mais le concert donné à Hirson, par et chez Kit Armstrong, a, non seulement, rempli les lieux désormais dédiés à la culture, mais confirmer la dimension internationale du jeune pianiste.
Les billets pour le concert qu’il donnera le 8 avril au Théâtre des Champs-Elysées se vendent déjà. De vendredi à dimanche, avec trois concerts dans des styles et des accompagnements différents, il a, ainsi, confirmé l’étendue de son talent, mais également sa totale disponibilité pour faire vivre son église et son clavier. Plutôt de ses claviers avec une ouverture de la « Passacaille », de François Couperin pour clavecin, jugée comme l’une des plus grandes œuvres pour des instruments à clavier.
Bach, son compositeur fétiche, se devait de figurer au programme dominical avec les danses de son « Ouverture française ». Restaient à faire entrer Handel et Liszt. Le compositeur, transcripteur et pianiste hongrois considère le piano comme l’instrument capable « d’assumer les caractères de tous les autres instruments ». Qu’aurait-il penser de Kit Armstrong dimanche après-midi.