L’HOMMAGE ÉMU RENDU À JACQUELINE MAHOUDEAUX.

Issue d’une famille cheminote originaire d’Oradour-sur-Glane, ville symbole s’il en est, Jacqueline Leboutet suivra son père nommé dans les gares de Trélon, Ferrière-la-Grande et Neuve-Maison. Là, elle rencontrera un jeune homme né à Wimy. En 1950, à 22 ans, elle épouse Raymond Mahoudeaux. Hier, au cimetière d’Hirson, après ses trois filles, Michèle, Annick et Sylvie, Jean-Jacques Thomas lui a rendu hommage en présence d’une foule nombreuse et de l’harmonie municipale venue lui témoigner sa reconnaissance au travers d’une Pavane, de Gabriel Fauré. 

« Cette petite bonne femme, toujours coquette, était une grande dame », souligna, notamment, le Maire d’Hirson. « Disponible, dévouée, ajouta-t-il, elle épousa autant l’homme que l’élu et le militant dont elle accompagna les combats, souvent dans l’ombre, mais toujours avec abnégation ». Y compris, sur la fin de sa vie, lors de ses hospitalisations.

Malgré la douleur, elle surmonta sa disparition et trouva dans la peinture une forme d’expression et un réel plaisir. Un plaisir que Jacqueline Mahoudeaux partagea surtout avec ses filles, ses petits-enfants et ses deux arrière-petits-enfants. « Nombre de souvenirs, personnels et collectifs, ajouta encore Jean-Jacques Thomas, nous rattachent à elle et nous aiderons à surmonter son absence ».