LA LOI GEMAPI ET LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS S'INVITENT DANS LA NOUVELLE COMPOSITION DU SIABOA.
Les inondations de 1980 et leurs dégâts ont largement contribué à la création du Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement du Bassin de l’Oise Amont (SIABOA). Aujourd’hui encore, la question de la gestion des crues et son transfert à l’Entente interdépartementale est apparue en filigrane de l’élection du Président et de l’exécutif du syndicat. La faute, en grande partie, à loi GEMAPI grâce ou à cause de laquelle la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations est devenue une compétence obligatoire des intercommunalités. Sans, forcément, leur en attribuer les moyens, hormis de lever un impôt susceptible d’atteindre 40 € par habitant. Une perspective que veulent éviter les élus des Trois-Rivières comme le rappelle Jean-Jacques Thomas.
« L’eau, rappela-t-il leur de l’assemblée générale du SIABOA, ne connaît pas de frontière et le bassin le plus pertinent doit épouser un réseau hydrographique, de la source et à la confluence des rivières et des fleuves. D’où l’intérêt d’une solidarité organisée du Val d’Oise à la Meuse en passant par l’Oise, la Marne, les Ardennes, la Marne et, évidemment, l’Aisne ». Le syndicat intercommunal, lui, concerne les bassins du Noirrieu, du Ton, du Gland et de l’Oise, concerné pour 388 Km2. L’ensemble du territoire thiérachien de 846 Km2 est irrigué par 800 Km de cours d’eau, dont 500 Km jugés comme principaux.
L’engagement du Président Raymond Predhomme, réélu à l’unanimité comme ses collègues, va dans le sens d’une concentration des compétences du SIABOA sur l’entretien des rivières et des rives. Une position partagée par les trois communautés de communes des Trois-Rivières, de Thiérache du centre et de Sambre-Oise, nouvelles composantes du SIABOA et dont les délégués ne représentent plus les communes, mais l’intercommunalité.