EN ATTENDANT LA BELGIQUE, LE BONHEUR PARTAGÉ DE LA VICTOIRE SUR L’URUGUAY.
Comme en 1986, pas au même stade, Français et Belges vont donc se retrouver. Cette fois, il ne s’agira pas d’attribuer une troisième place, mais de composter son billet pour la finale. Face aux Diables rouges, menés 2-0, les Brésiliens n’ont plus que réduire le score. Malgré Neymar, avec ses neuf arrêts, le héros de ces quarts de finale restera incontestablement Thibaut Courtois, le gardien des Diables rouges.
L’homme du match aura emmené les siens à Saint-Pétersbourg et vers un bonheur absolu. Favorite, la Séléçao passe donc à la trappe. A Hirson, ville transfrontalière s’il en est, les supporters ont d’abord célébré la qualification de l’équipe de France. La victoire sur l’Uruguay a, évidemment, déclenché un embouteillage monstre place Victor Hugo.
Sur le toit des voitures, dans les coffres, sur le plateau d'un camion, par les portières, en vélo ou à pied, plus encore que lors de la victoire face à l’Argentine, la victoire a, surtout, déclenché une vague populaire. Drapeaux au vent, concert de klaxon, cornes de brume, le plus souvent en famille, la joie partagée revêtait ce côté bon enfant à laquelle chacun rêvait. Cela méritait bien ce défilé tricolore pour entretenir le rêve . Au moins jusqu’au 10 juillet.