LA COMÉDIE DE PICARDIE FAIT D’AVIGNON LA VITRINE DE LA CRÉATION THÉÂTRALE.
Présidée par Jean-Jacques Thomas, l’an dernier, la Comédie de Picardie a drainé 67 939 spectateurs et, donné, en Région, mais, également, sur le territoire national et, même à l’étranger, 372 représentations. Cependant, au-delà de la diffusion, la scène nationale produit et coproduit plusieurs pièces. En juillet, leur succès remporté au Festival d’Avignon traduit la place grandissante de la Comédie. Ainsi, mis en scène par Olivier Mellor et cité parmi les dix spectacles recommandés par « Télérama » sur les 1 480 à l’affiche dans la cité des papes ; tiré de l’engagement militant de Robert Linhart, en 68, dans les usines Citroën, « L’établi » s’est joué à guichets fermés.
Autre salle comble, soutenu par la Comédie dès l’écriture ; avec un étonnant Maxime Taffanel, ex nageur devenu comédien, « Cent mètres papillon » évoque sa difficile vie sportive et la douleur de ses entraînements de sportif de haut niveau. Toujours avant même que les pièces ne soient écrites, « Un jour, j’ai rêvé d’être toi » et « Love, love, love » soulignent le rôle de la scène picarde dans la révélation de talents et dans le domaine de la création.
Pour Nicolas Auvray, son Directeur, « cette prise de risques fait partie intégrante de la démarche artistique ». Elle existe dans « Bienvenue en Corée du Nord », mais, plus encore, dans « L’ablation », avec Robert Benoît. Enfin, parmi les spectacles jeune public, la Comédie présentera en seconde partie de saison « Quand j’aurais mille et un ans ». Ce rendez-vous accroît, ainsi, sa visibilité nationale et surtout, avec le Conseil régional des Hauts-de-France, son soutien à une création théâtrale plus que jamais indispensable.