FIDÈLE AU PATRIMOINE MUSICAL DE 14-18, LA CHORALE DU CONSERVATOIRE S’ÉTOFFE.
Depuis la rentrée, un groupe d’adultes renforce les rangs des jeunes choristes du conservatoire en leur apportant une belle consolidation phonique dans des tessitures plus chaudes et plus graves. Dimanche, en fin d’après-midi, Colette Chirez et sa formation avaient, une nouvelle fois, rendez-vous avec l’Histoire, une dernière avant les rendez-vous solennels de la Pierre d’Haudroy puis de l’anniversaire du 11 novembre.
Du reste, leur concert débuta avec Pierre et le poème d’Alain Taurinyon : « 11 novembre 1918 » avant Gaylor et « Tu n’en reviendras pas » d’Aragon interprété sur une musique de Léo Ferré. En réponse à la conférence de Damien Charlier, le chœur rendit, également, hommage au caporal Sellier avec « Le clairon », de Paul Déroulède. Pour s’être déjà manifesté dans un premier titre, après « L’inoubliable », d’Henry Jacques, les toutes nouvelles voix adultes allaient revenir dans les chœurs en accompagnement de Nolwen, dans son interprétation de « Amazing grace ».
Cet élégant fond enrichit et valorisa parfaitement le timbre de la soliste de « La Madelon de la victoire », puis « Quand Madelon », introduisant naturellement le tube du moment « Le pinard, c’est de la vinasse ». Trop courts instants, trop beau concert ? La question est inutile, le groupe fut bissé. Deux fois.