« Le cheval est un coéquipier ». Depuis le 30 septembre et jusqu’au 6 décembre à raison de 280 heures de formation et de 70 heures en entreprise, ils sont six à entretenir des relations particulières avec ce que Jean-Michel Berteaux, le responsable de cette formation de garde équestre particulier, appelle des chevaux de police.
L’animal comme son cavalier sont, en effet, appelés à intervenir dans la foule, à s’y frayer un chemin, mais, également, à neutraliser une personne. Même si, est-il rappelé, « la psychologie constitue la première arme du garde ». Comme il existe des gardes pêche ou de chasse, le garde particulier dispose des mêmes prérogatives. Il peut verbaliser. Assermenté, il peut travailler seul et se trouve rattaché au Procureur de la République.
La relation avec la population en est également modifiée de par la seule présence de l’animal. Ce rôle de médiateur déjà titulaire, au minimum du Galop 5, les dix cavaliers seront à même de l’assumer et d’effectuer des missions de respect de l’ordre tant en milieu rural qu’urbain et, souvent, là où les véhicules ne peuvent intervenir.