STUDIO DE TOURNAGE, l’ÉGLISE STE-THÉRÈSE, ÉCLAIRÉE PAR SA NOUVELLE ÉTOILE.
« Mon pays natal, c’est la musique. C’est un pays sans frontières au paysage changeant ». En introduction du film que lui consacre Francis Marcellet, Kit Armstrong situe le cadre d’une odyssée qu’il débute en 1520 en appelant quelques-uns de ses plus glorieux prédécesseurs. Ce voyage musical dans le temps débutera en novembre pour s’achever en mars après cinq concerts donnés à Linz, en Autriche. Chaque récital enveloppera un siècle pour s’achever par une composition que l’artiste a commencé à écrire dans son église hirsonnaise.
Avec seize caméras et même un drone qui survole le piano, avec trois prises en trois langues, le réalisateur – producteur ne s’est pas contenté de filmer l’interprète et son clavier. Avec une couleur par période choisie, cette odyssée débute dans l’espace cosmique et se poursuit dans celui, intime, du virtuose. Durant un peu plus d’une heure, cette œuvre complète les choix de l’artiste, tel William Byrd que Kit Armstrong avait interprété pour la première fois, à Hirson, en 2016. Une semaine durant, y compris la nuit, pour disposer du noir total, l’église Sainte Thérèse poursuit sa nouvelle vie, éclairée par sa nouvelle étoile.
UNE ŒUVRE PRÉSENTÉE EN AUTRICHE