FÊTE DE LA MUSIQUE : COMME POUR MIEUX SE « CO VIDER » LA TÊTE.
Difficile d’oublier l’épidémie. Même pendant la Fête de musique. La distanciation respectée, le public assis sur des chaises disposées en quinconce, les musiciens seuls sur scène ou, au maximum, en quatuor, jamais en orchestre, l’objectif était d’abord de ne pas penser au Covid, de se « co vider » la tête grâce à la fraîcheur des interprétations. Côté voix, Violette Védé, Lény Martin, Gaylor Chauderlier et Nolwenn Sirodot ont assuré le show avec, pour clore ce rendez-vous attendu, une version déjantée de « Paroles, Paroles ».
Côté musiciens, de la batterie à la guitare, de « Joke, Joke » au voyage musical de Frédéric Bernard, de Soprano à Stromae, d’Henri Salvador à Claude Nougaro, d’Haydn à Bizet, les élèves du Conservatoire ont choisi leurs œuvres. Accompagnés pour plusieurs d’entre eux par Noëlle Grégoire, Aurélie Robert, Jonathan Verheyen, Thierry Marcoux, Frédéric Bernard, leurs professeurs, ou sous l’œil attentif de Colette Chirez, leur cheffe de chœur, ce tour d’horizon musical repoussait le Covid loin des portées.
Comme une adresse envoyée à tous les soignants et au public retrouvé après une si longue absence, par la voix de Lenny martin, Aznavour arriva sur le parvis de Kit Armstrong pour un « For me, formidable » de circonstance.
UN FOR ME, FORMIDABLE DE CIRCONSTANCE